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Psychothérapie

« Le principe d’une psychothérapie est simple : réfléchir sur soi avec l’aide d’un professionnel, de manière à adopter de nouvelles façons de penser et d’agir, plus conformes à nos aspirations ».
(Christophe André et François Lelord, 1999).

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Parfois, deux ou trois séances suffisent pour éclaircir une situation et disposer du recul nécessaire pour s’en sortir. Dans d'autres situations, une modification de nos habitudes au niveau de nos permettra de s’engager vis-à-vis des objectifs fixés en consultation.

Dans ce sens, je propose une psychothérapie interactive orientée vers l’acquisition de compétences pour aider à mieux articuler les sensations, les émotions, les pensées et les comportements du patient. La thérapie peut également être adaptée comme psychothérapie de couple pour certaines difficultés.

Ma position thérapeutique est donc majoritairement cognitivo- comportementale. Par ailleurs, les connaissances de différents courants de la psychologie peuvent être appliquées pour mener à bien le travail psychothérapeutique. L'hypnose, les arts et la réalité virtuelle peuvent être utilisés comme médias du travail psychothérapeutique.

L'articulation des sensations, des émotions, des pensées et des comportements

Au niveau de la gestion des émotions, mettre des mots sur l'intensité et la fréquence de la perception de nos sensations permet de mieux se situer par rapport à nos émotions. Il est alors possible de se situer au travers du Big Five émotionnel pour dégager des pistes:

  • Colère: perception d'une injustice (déséquilibre).
  • Tristesse: perception de la perte de quelque chose (valeur, symbolique ou matériel) ou de quelqu'un.
  • Peur: perception d'un danger rationnel ou irrationnel.
  • Dégoût: perception répulsive de quelque chose ou de quelqu'un.
  • Et pour finir, la joie: perception agréable d'accomplissement.

En ce qui concerne les sensations, elles peuvent déclencher des émotions, des pensées ou des comportements (désirables ou indésirables) de manière “réflexe” ou automatique. Par exemple, des sensations désagréables peuvent se déclencher (sans même nous en rendre compte) dans un contexte qui contient des indices en lien avec une situation traumatique actuelle ou passée. Ce cas de figure est également appelé conditionnement. Un travail sur les sensations peut donc permettre de limiter l'incidence de nos traumas dans notre vie de tous les jours. Les méthodes de pleine conscience ou d'hypnose peuvent être développées au sein du cabinet ou du Psytruck pour aider à mieux se représenter nos sensations et à mieux interagir avec celles-ci.

Quant aux pensées, elles influencent les émotions et les comportements. Agir sur la gestion de nos pensées permet d'améliorer positivement le vécu émotionnel. Par exemple, le fait de limiter nos ruminations, de rendre nos pensées plus factuels et plus spécifiques permet de limiter les symptômes anxieux ou dépressifs. Une multitude de processus psychologiques (intolérance à l'incertitude, pensée centrée sur le regard des autres, comparaison, impulsivité, procrastination, etc.) modifient notre ressenti de bien-être. La psychothérapie cognitive permettra l'adoption de comportements et d'émotions plus en lien avec la personne que l'on est.

Pour finir, les comportements sont la face la plus visible de notre personne. Toutefois, ils peuvent ne pas être en adéquation avec les pensées, les sensations ou les émotions. Dans ce cas, l'écart générera une détresse. Les évitements comportementaux, l'impulsivité ou autres, créerons des comportements en désaccord avec nos valeurs. Développer des stratégies comportementales permettra de tendre vers nos idéaux et de diminuer notre détresse sur le long terme.

Les quatre composantes ci-dessus s'articulent les unes avec les autres. Elles peuvent constituer des ressources que l'on peut mobiliser dans la psychothérapie ou des difficultés que l'on peut travailler pour mener à bien nos objectifs.

Le travail s'effectue tant avec les enfants, les adolescents et les adultes pour les difficultés liées:

  • à l’ anxiété (trouble d'anxiété généralisée ou sociale, toc, phobies spécifiques, crise de panique, stress post-traumatique),
  • à la dépression,
  • au décrochage scolaire et à la scolarité,
  • au burn-out et burn-out parental,
  • aux difficultés de couple ou de parentalité,
  • aux difficultés de certaines personnes à haut potentiel,
  • au manque d’estime de soi/confiance en soi,
  • au deuil.